Histoire

Maintenant dans sa troisième édition, la Barcelona World Race est devenue une régate bien établie, qui a poussé la barre un peu plus haut à chaque édition ; une véritable performance en temps de crise économique mondiale. Cette course est également devenue la référence mondiale de la course au large en double, dont le succès se manifeste par un grand nombre de participants, qui grandit à chaque édition, et un impressionnant suivi du public, qui ne cesse également de croître. 

Plus de 7 millions de visiteurs uniques ont visité le site internet de la course, avec près de 37 000 millions de pages vues ; 360 000 vidéos ont été visionnées sur la chaîne officielle Youtube ; plus de 3900 articles et brèves ont été publiées dans la seule presse espagnole ; 79 heures de reportages diffusés à la télévision, sans compter les programmes de diffusion...les retombées provisoires de la compétition comptabilisées au 30 avril 2014 sont  éloquentes. Seuls les plus grands événements sportifs internationaux peuvent atteindre de tels chiffres.

Le développement d'une culture de la course au large ; le soutien disponible pour les jeunes marins ; le développement de la technologie à l'interne ; la sensibilisation à l'aventure océanique pour le grand public – à travers la régate elle-même et le Programme Educatif : ce sont là quelques-unes des réalisations significatives de la Barcelona World Race.

Le modèle sportif précurseur de la Barcelona World Race est un cadre idéal pour célébrer les valeurs de l'entreprise et du travail en équipe, qui sont inhérentes à la course au large. Il s'est également imposé comme une excellente plate-forme pour le sponsoring, à la fois en Espagne et dans le monde entier. 

Barcelona World Race 2007/08
Résumé de la première édition
Classsement final
Faits marquants de la course
Site Internet de la Barcelona World Race 2007/08

Barcelona World Race 2010/11
Résumé de la deuxième édition
Classement final
Classement des trophées de vitesse
Faits marquants de l'édition 2010/11
News
Site Internet de la Barcelona World Race 2010/11

Record

Le temps de référence de la Barcelona World Race a été établi lors de la première édition (2007/08) par le Français Jean-Pierre Dick et l'Irlandais Damian Foxall à bord de Paprec Virbac 2, en 92 jours, 9 heures, 49 minutes et 49 secondes.

Lors de la deuxième édition, Jean-Pierre Dick s'est une fois de plus adjugé la victoire, cette fois aux côtés de Loïck Peyron sur Virbac-Paprec 3. Le duo a complété sa navigation autour du globe en 93 jours, 22 heures, 20 minutes et 36 secondes (un jour et 13 heures de plus que la précédente édition). Les deux Français détiennent également le record de la distance parcourue en 24 h, avec 506,35 milles nautiques parcourus à la moyenne de 21,1 noeuds, lors de l'édition 2010/11.

Barcelona World Race 2007/08

Pour la première édition de la Barcelona World Race, neuf bateaux se sont présentés sur la ligne de départ, soit 18 skippers parmi lesquels certains des meilleurs marins du monde en solitaire et en double, provenant de sept pays différents : France (9), Espagne (4), Angleterre (1), Australie (1), USA (1), Irlande (1) et Suisse (1).

Le départ a été donné à 13 h (heure locale GMT+1) le 11 novembre 2007. 10 jours ^plus tôt, le village de la course avait ouvert ses portes au Moll de la Fusta de Barcelone, où le grand public pouvait approcher les bateaux avant qu'ils ne quittent les pontons. L'animation développée autour du village et le départ de la course furent de grands moments pour la ville, comptabilisant 500 000 visiteurs et 650 bateaux sur l'eau pour voir les IMOCA 60 partir à l'aventure.

 

Paprec Virbac 2 aux mains du Français Jean-Pierre Dick et de l'Irlandais Damian Foxall est devenu le premier vainqueur de la Barcelona World Race, en franchissant la ligne d'arrivée le 11 février 2008 à 21 h 49 heure locale, après 92 jours, 9 heures, 49 minutes et 49 secondes de navigation autour de la planète. 

Le Britannique Alex Thomson et l'Australien Andrew Cape sur Hugo Boss complétaient le podium (94 j 17 h 34 m et 57 s) devant le duo franco-suisse mixte composé de Dominique Wavre et Michèle Paret sur Temenos II (98 j 6 h 9 m et 10 s).

Résumé de la première édition

La régate a commencé lentement jusqu'au passage des Canaries. En cause l'absence de vent en Méditerranée et l'apparition tardives des alizés après le passage du détroit de Gibraltar. Une fois passé l'équateur, la vitesse des bateaux a considérablement augmenté et une intense bataille en tête de flotte s'en est suivi, particulièrement entre Jean-Pierre Dick et Damian Foxall sur Paprec-Virbac 2 et Vincent Riou et Sébastien Josse à bord de PRB. Dans l'Atlantique sud, les marins ont fait la démonstration du rythme que peuvent soutenir ces voiliers de compétition en double. A bord d'Hugo Boss, Alex Thomson et Andrew Cape ont battu le record de la distance parcourue en 24 h en atteignant 501 milles nautiques (928,4 km).

Le premier abandon de la course s'est produit avant l'Océan Indien quand Guillermo Altadill et Jonathan McKee, sur Estrella Damm, ont été obligés de se dérouter vers Cap Town à la suite de dommages dans le système de safrans. Une fois la flotte dans l'océan Indien, les “quarantièmes rugissants” (en référence aux forts vents qui soufflent habituellement en deça du 40ème degré de latitude Sud) ont stoppé les trajectoires et les espoirs de trois autres équipages : PRB avec Vincent Riou et Sébastien Josse; Delta Dore avec Jérémie Beyou et Sydney Gavignet et Veolia Environnement avec Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias. Tous ont démâté. A la suite de cette série d'avaries, Paprec-Virbac 2 est devenu leader, avec Hugo Boss à ses trousses.

Plus loin, trois bateaux ont fait des escales techniques à Wellington (Nouvelle-Zélande) pour des réparations et y sont restés 48 heures, la période de pénalité stipulée par les  règles de course : Hugo Boss avec Alex Thomson et Andrew Cape,Temenos II avec Dominique Wavre et Michèle Paret et Mutua Madrileña avec les Espagnols Bubi Sansó et Pachi Rivero.

La deuxième partie de course fut le théâtre de deux âpres batailles : l'une entre Paprec  Virbac 2 et Hugo Boss, qui rattrapèrent de façon admirable le temps perdu à Wellington et l'autre entre Temenos II et le bateau espagnol Mutua Madrileña

La remontée de l'Atlantique sud s'est faite pratiquement entièremement contre de forts vents de face, qui ont certes considérablement ralenti le rythme de la course mais également renforcé un peu plus l'intérêt de la course, certains équipages étant obligés de commencer à se rationner avant la dernière ligne droite. Paprec – Virbac 2 améliora  son avance de manière significative dans l'Atlantique nord, devant Hugo Boss. Le passage du détroit de Gibraltar fût particulièrement difficile pour les quatre premiers concurrents, qui ont dû affronter de forts vents de face et une grosse houle.

Finalement, Paprec-Virbac 2 franchissait la ligne d'arrivée mouillée devant le Port Omypique de Barcelone le 11 février 2008 à 21 h 49 min et 49 sec (heure locale GMT + 1). 

Classsement final

1.  Paprec Virbac 2. Jean-Pierre Dick (FRA) et Damian Foxall (IR). Arrivée : 11 février à 21 h 49. 92 jours, 09 heures, 49 minutes, 49 secondes.

2.  Hugo Boss. Alex Thomson (UK) et Andrew Cape (AUS). Arrivée : 14 février à 06 h 34 min 57 sec. 94 jours, 17 heures, 34 minutes, 57 secs. (2 jours, 8 heures, 45 minutes, 8 secondes du leader)

3.  Temenos II Dominique Wavre (SUI) et Michèle Paret (FRA). Arrivée : 17 février à 19 h 09 min. 98 jours, 06 heures, 09 minutes, 10 secondes. (5 jours, 21 heures, 19 minutes, 21 seconds du leader)

4.  Mutua Madrileña. Javier Sansó (ESP) et Pachi Rivero (ESP). Arrivée : 19 février à  01 h 18 min 40 s. 99 jours, 12 heures, 18 minutes, 40 secondes. (7 jours, 03 heures, 28 minutes, 51 secondes du leader)

5.  Educación Sin Fronteras. Albert Bargués (ESP) et Servane Escoffier (FRA). Arrivée : 28 février à 07 h 55 min 02. 108 jours, 18 heures, 55 minutes, 02 secondes. (16 jours, 10 heures, 05 minutes, 13 secondes du leader) 

Abandon:   Estrella Damm / Guillermo Altadill (ESP) et Jonathan McKee (EEUU)

Abandon:   PRB   Vincent Riou (FRA) et Sébastien Josse (FRA)

Abandon:   Delta Dore    Jérémie Beyou (FRA) et Sydney Gavignet (FRA)

Abandon :   Veolia Environnement      Roland Jourdain (FRA) et Jean-Luc Nélias (FRA)

Faits marquants de la course

Record de la distance parcourue en 24 h
Hugo Boss - Alex Thomson et Andrew Cape

  • 501.3 milles nautiques
  • 20.9 noeuds de moyenne
  • Entre le 6 et le 7 décembre 2007
  • Record WSSRC en IMOCA 60 (record battu par Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron dans la deuxième edition avec 506.35 milles nautiques à 21.1 noeuds de moyenne).

Distance maximum en quatre heures
Paprec-Virbac 2 - Jean-Pierre Dick et Damian Foxall

  • 110 milles nautiques
  • Le 7 décembre 2007

Vitesse maximum instantanée
Temenos II - Dominique Wavre et Michèle Paret

  • 27.4 noeuds
  • Le 14 janvier 2008

Barcelona World Race 2010/11

Le départ de la seconde édition de la course fut donné à Barcelone le 31 décembre 2010. 14 bateaux se trouvaient sur la ligne de départ, soient 28 skippers de huit nationalités différentes : Espagne (12), France (10), Allemagne (1), USA (1), Hollande (1), Nouvelle-Zélande (1), Grande-Bretagne (1) et Suisse (1).

Cette nouvelle édition, qui s'élançait une fois de plus devant le port de Barcelone un 31 décembre, accueillait la crème de la crème de la course au large en double. On pouvait compter parmi les participants Jean-Pierre Dick, vainqueur de la précédente édition ; Michel Desjoyeaux, seul skipper à avoir remporté deux fois le Vendée Globe, course au tour du monde sans escale et sans assistance en solitaire et d'autres marins légendaires tels que Loïck Peyron, Dee Caffari (la seule femme à avoir bouclé le tour du monde à la voile sans escale dans les deux sens), Jean Le Cam ou encore Dominique Wavre. 

 Le Français Jean-Pierre Dick a gravé son nom dans l'histoire de la course en revenant défendre son titre de vainqueur de la Barcelona World Race, cette fois aux côtés de Loïck Peyron, et à bord d'un nouveau bateau, Virbac – Paprec 3

Cette seconde édition de la course s'est également distinguée comme étant la course autour du monde la plus réussie de l'histoire de la voile ibérique. La flotte des skippers espagnols fut une révélation et bouleversa le podium avec deux bateaux sur le podium et un troisième à la quatrième place. Les doubles médaillés olympiques Iker Martínez et Xabi Fernández ont fini second, juste derrière Dick et Peyron, se hissant dans le cercle très fermé des grands noms de la course au large. Ils étaient rejoints sur le podium par Pachi Rivero and Toño Piris, eux-mêmes suivis d'Alex Pella et de Pepe Ribes.

Une autre source de fierté pour le pays fut la sixième place d'Anna Corbella, première femme espagnole à boucler un tour du monde sans escale et à passer les trois caps (Bonne Espérance, Leeuwin et Horn).

Résumé de la deuxième édition

La Barcelona World Race 2010/11 s'est élancée le 31 décembre 2010 à 13 h GMT + 1, devant une flotte de 450 bateaux spectateurs venus saluer le départ des skippers. Des milliers de gens sur l'eau et des milliers d'autres alignés sur le front de mer, le long du Moll de la Expo, du W Barcelona hotel et des plages de la ville, de la Barceloneta au Fòrum sont ainsi venus participer à cette grande fête de la course au large.

D'entrée, la Méditerranée n'a pardonné aucune erreur. La mer d'Alboran s'est montrée impitoyable et au moment où Hugo Boss, le dernier bateau de la flotte passait le détroit de Gibraltar, Virbac – Paprec 3 le devançait déjà de 330 milles. 

Cette première partie de course a été lente, avec un anticyclone des Açores situé plus bas qu'à l'habitude. Virbac – Paprec 3 et Foncia étaient les premiers concurrents à toucher les alizés de nord-est pendant que la flotte continuait à s'étaler un peu plus. Au Cap Vert, le parcours de Jean Le Cam et Bruno Garcia s'arrêtait brutalement, avec le démâtage de leur voilier Président.

La flotte des IMOCA 60 est passée à travers les zones de calmes de l'équateur relativament rapidement. Foncia et Virbac-Paprec 3 ont effectué deux escales techniques  au port brésilien de Recife pour des réparations, mais seulement pour quelques heures. Ils ont repris la course à pleine vitesse, dans 25 à 30 nœuds  de vent de nord. Le 22 Janvier, Virbac-Paprec 3 battait le record des 24 h en monocoque avec 506.33 milles nautiques (soit 21,1 noeuds de moyenne).

Aux frontières de l'Océan Indien, Foncia démâtait et était obligé de se dérouter vers Cape Town (Afrique du Sud), laissant la seconde place au bateau espagnol MAPFRE, quelques 540 milles derrière le leader de la flotte Virbac-Paprec 3

Les menaces de glaces dérivantes ont considérablement affecté la traversée du redoutable océan Indien. La multiplication des portes des glaces et leurs positions relativement hautes ont obligé les concurrents à naviguer contre les vents dominants. MAPFRE a réalisé un formidable retour dans sa chasse de Virbac – Paprec 3, jusque-là confortable leader. Cependant, Iker Martinez et Xabi Fernandez ont reperdu beaucoup de terrain après une escale technique pour réparer une pièce de la dérive centrale cassée lors d'une collision. L'avance de Virbac – Paprec 3 s'est alors étendue à 780 milles (la plus grande de l'histoire de la course) avant le passage du cap Leeuwin. Derrière par contre, l'ambiance est au match-racing pour le reste de la flotte. Mirabaud se fait doubler par Neutrogena dans la mer de Tasmanie pendant qu'Hugo Boss chassait GAES Centros Auditivos au milieu de l'océan Indien. Loin derrière, Central Lechera Asturiana, qui s'était arrêté à Cape Town pour réparer le vérin de quille, parvenait à doubler We Are Water mais démâtait dans la mer de Tasmanie, avant de rejoindre Wellington (Nouvelle-Zélande) sous gréement de fortune.

Le passage du détroit de Cook a une fois de plus bouleversé le classement, avec de nombreuses escales techniques à Wellington. Les leaders de la course ont été les premiers à faire un arrêt pour réparer le rail du chariot de grand-voile, laissant revenir MAPFRE à 150 milles seulement de leur tableau arrière. Estrella Damm et Groupe Bel se sont également arrêtés, et se sont faits dépasser par Renault ZE, Mirabaud et Neutrogena. Les dernières équipes à s'amarrer à Wellington étaient Forum Maritim Catala, suivi par Central LecheraAsturiana et We Are Water.

Dans la première moitié de l'océan Pacifique, l'équipage espagnol de MAPFRE est parvenu à revenir à 8,3 milles seulement du bateau français, avant que ce dernier ne parvienne à s'échapper à nouveau. Derrière ce duo de leaders, le cyclone Atu s'est rapproché de Renault ZE avant de toucher de plein fouet Groupe Bel et Estrella Damm. Mais la pire tempête de la course frappait We Are Water à 600 milles du cap Horn (Chili), brisant la bôme du voilier. Central Lechera Asturiana quittaitles pontons de Wellington le 31 mars seulement, 4 700 milles derrière We Are Water maissouffrait rapidement de problèmes au niveau de la coque qui l'obligeait à abandonner en Nouvelle-Zélande.

L'approche du Cap Horn a été difficile pour tous les bateaux. Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron étaient les premiers à le passer, 70 milles seulement devant MAPFRE mais les Espagnols ont été contraints de jeter l'ancre à Isla Nueva pour solutionner des problèmes de drisses, laissant Virbac – Paprec s'échapper une fois de plus. Renault Z.E a enroulé la cap Horn, extrémité de la Terre de feu chilienne, en troisième position avec Neutrogena à ses trousses. Mais ce dernier souffrait de problèmes de quille depuis la tempête traversée. Groupe Bel, en cinquième position,  détectait également des mouvements inhabituels au niveau de la quille et annonçait une escale technique à Ushuaia. Pour les skippers de Mirabaud, le passage s'est fait dans une tempête très violente. Une difficulté supplémentaire pour Michèle Paret, malade au moment du passage. L'entrée dans l'Atlantique du duo franco-suisse s'est fait à la lutte avec Estrella Damm. Dans leur sillage, GAES Centros Auditivos parvenait à doubler Hugo Boss, en proie à des problèmes de voiles et de rail de pied de mât. Les deux derniers concurrents à enrouler le cap Horn étaient Fòrum Marítim Català, puis beaucoup plus loin We Are Water, victime du bris de sa bôme, naviguant sous ORC (voile d'avant de tempête) et à l'aide d'une autre petite voile d'avant adaptée par l'équipage sur le mât de la grand-voile...à 5700 milles des leaders.

Dans l'Atlantique, Virbac-Paprec 3 a donné une magnifique leçon de stratégie à ses poursuivants lors du contournement de l'anticyclone de Sainte-Hélène et à mettre plus de 540 milles de distance entre eux et les Espagnols de MAPFRE. Dans le Pot au noir, l'écart est retombé à 110 milles avant d'augmenter à nouveau dans l'Atlantique Nord pour atteindre 280 milles à l'entrée du détroit de Gibraltar. Dans le sillage de Renault ZE, la lutte pour la quatrième place se jouait étroitement entre Estrella Damm et Neutrogena, seuls depuis l'abandon de Groupe Bel au niveau d'Ushuaia et de celui de Mirabaud à Mar del Plata, suite au bris de son mât.

La remontée de la Méditerranée s'est faite en ligne droite mais a été fatiguante pour Virbac – Paprec 3 et MAPFRE, pendant que Renault Z.E. and Estrella Damm subissaientune terrible tempête venue de l'est. De Cabo de la Nao à Barcelone, presque tous les autres bateaux ont peiné dans les calmes.

Classement final

1. Virbac-Paprec 3. Jean-Pierre Dick (FRA) et Loïck Peyron (FRA). Arrivée : 4 avril 2011 à 10 h 20 min 36 s

93 jours, 22 heures, 20 minutes, 36 secondes

2. MAPFRE. Iker Martínez (ESP) et Xabier Fernández (ESP). Arrivée : 5 avril 2011 à 09 h 17 min 35 s

94 jours, 21 heures, 17 minutes, 35 secondes

3. Renault Z.E. Pachi Rivero (ESP) et Antonio Piris (ESP). Arrivée : 8 avril 2011 à 06 h 47 min 36 s

97 jours, 18 heures, 47 minutes, 36 secondes 

4. Estrella Damm. Alex Pella (ESP) et Pepe Ribes (ESP). Arrivée : 8 avril 2011 à 08 h 45 min 59 s

98 jours, 20 heures, 45 minutes

5. Neutrogena. Boris Herrmann (GER) et Ryan Breymaier (USA). Arrivée : 10 avril 2011 à 15 h 13 min 25 s

100 jours, 03 heures, 13 minutes 

6. GAES Centros Auditivos. Dee Caffari (GBR) et Anna Corbella (ESP). Arrivée : 13 avril 2011 à 07 h 17 min 18 s

102 jours, 19 heures, 17 minutes  

7. Hugo Boss. Vouter Werbraak (NED) et Andy Meiklejohn (NZL). Arrivée : 21 avril 2011 à 22 h 49 min 23 s

111 jours, 10 heures, 49 minutes  

8. Fòrum Marítim Català. Gerard Marín (ESP) et Ludovic Aglaor (FRA). Arrivée: 22 avril 2011 à 19 h 17 min 24 s

112 jours, 07 heures, 17 minutes  

9. We Are Water. Jaume Mumbrú (ESP) et Cali Sanmartí (ESP). Arrivée: 12 mai 2011 à 18 h 58 min 32 s

132 jours, 04 heures, 58 minutes

  • Abandon : Président – Jean Le Cam (FRA) et Bruno García (ESP): démâtage dans l'Atlantique Nord – Iles du Cap Vert
  • Abandon : Foncia – Michel Desjoyeaux (FRA) et François Gabart (FRA): bris de la partie supérieure du mât dans l'Atlantique Sud – cap de Bonne Espérance
  • Abandon : Groupe Bel – Kito de Pavant (FRA) et Sébastien Audigane (FRA): Quille endommagée au cap Horn
  • Abandon : Mirabaud – Dominique Wavre (SUI) et Michèle Paret (FRA): démâtage dans l'Atlantique Sud - Argentine
  • Abandon : Central Lechera Asturiana – Juan Merediz (ESP) et Fran Palacio (ESP): dommages structurels au niveau de la coque dans le Pacifique Sud – Nouvelle Zélande

Classement des trophées de vitesse

Pour cette édition, la régate a été divisée en étapes tout au long du parcours. Pour chacune de ces étapes, un “trophée de vitesse” a été créé, classant les bateaux en fonction du temps mis pour parcourir ces différentes portions, sans prise en considération du classement général. 
Trophée du Nord au Sud de la Méditerranée :
Barcelone – Gibraltar : 538 milles nautiques
1. Virbac-Paprec 3 (3 j 7 h 55 m) 

Trophée du Nord au Sud de l'Atlantique : Gibraltar – Cap de Bonne Espérance : 6 023 milles nautiques
1. Virbac-Paprec 3 (23 j 5 h 40m) 

Trophée de l'Océan Indien : Cap de Bonne Espérance – Détroit de Cook : 6 599 milles nautiques
1. Virbac-Paprec 3 (20 j 7 h 10m)

Trophée du Pacifique : Détroit de Cook – cap Horn : 4 720 milles nautiques
1. MAPFRE (12 j 08 h 20 m)

Trophée du Sud au Nord de l'Atlantique : cap Horn – Gibraltar : 6 391 nautical milles
1. Estrella Damm (27 j 11 h 55 m)

Trophée du Sud au Nord de la Méditerranée : Gibraltar – Barcelone : 538 milles nautiques
1. Neutrogena (2 j 21 h 13 m)

Plus grande distance parcourue en 24 h
Virbac-Paprec 3 – Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron

  • 506.35 milles nautiques
  • 21.1 noeuds de moyenne
  • Entre 11:00 le 21/01/2011 et 11:00 le 22/01/2011
  • Du 39º15.79' S / 18º 16.63' W au 36º 43.51' S / 28º 29.83' W
  • Ratifiée par le World Speed Sailing Records Council (WSSRC) comme la plus grande distance parcourue en 24 h par un IMOCA 60. Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron ont officiellement battu le record établi par Alex Thomson et Andrew Cape lors de la Barcelona World Race 2007/08 (501.3 milles à 20,9 noeuds de moyenne).

 

Plus grande vitesse moyenne sur 24 h

Mirabaud - Dominique Wavre et Michèle Paret

  • 22.9 noeuds
  • Le 07/02/2011, entre 17 h 30 et 18 h

 

Faits marquants de l'édition 2010/11

Dee Caffari a bouclé son troisième tour du monde sans escale.

Anna Corbella est devenue la première femme Espagnole à naviguer en double sans escale autour du monde.

Pachi Rivero est devenu le premier Espagnol à boucler deux éditions de la Barcelona World Race.

C'est la première fois que des équipes espagnoles montent sur le podium d'une régate autour du monde : MAPFRE (2ème) et Renault Z.E. (3ème).